Friday, April 28, 2006

La Tasmanie : MA-GNI-FIQUE

On est donc parti avec Sandrine et Marco vers 11h (au lieu de 8h prevu au depart mais ca c’est comme d’hab) et c’est Sandrine qui a pris le volant (j’etais fatigue de la soiree, je n’avais pas beaucoup dormi). On a vu pour la premiere fois des emeux mais le plus important, c’est qu’il fallait faire gaffe aux kangourous a ski.

J’ai ete reveille par un bruit qui provenait helas de la voiture. C’est cette petite Sandrine (pourtant pas bien grande) qui m’a bourine ma caisse. Non, en fait, elle n’y est pour rien, c’est le pneu arriere droite qui a explose surement a cause de la chaleur et de la surpression. Elle s’est tout de suite arrete sur le cote de la route, on est descendu et constate qu’on etait sur la jante.

On a voulu changer la roue mais l’ouverture de la roue de secours etait bien evidemment oxidee donc impossible a ouvrir. Il faut quand meme precise qu’on etait au milieu de nulle part, qu’il y avait une bagnole qui passait toute les 5 ou 10 minutes et qu’il faisait pas froid (si vous voyez ce que je veux dire).
Il y a une voiture qui s’est arretee pour nous aider. C’etait des australiens donc qui dit australien dit bourin (OK, le raccourcit est un peu facile mais c’est pas toujours faux). Le mec a pris la clef et il a donne de gros coup de pieds dedans. Au bout d’un moment, ca a cede mais au moins, on avait acces a la roue de secours…qui etait forcement a plat (ca, c’est fait).
Le mec, super gentil (faut toujours pas l’oublier c’est un australien) a pris direct ma roue pour aller la gonfler au village le plus pres. Il etait a 20 derriere nous. Je suis alle avec lui. Quand on y est arrive, il y avait une station essence mais fermee (c’est normal en pleine apres midi de semaine). On a demande au flics qui nous ont conseille un endroit mais sans plus de succes. Apres, le fils du mec s’est souvenu qu’il y avait une pompe electrique et qu’ils pouvaient donc brancher sur une prise du bateau qu’ils remorquaient. On est retourné a la voiture, on les a beaucoup remercie (on leur a donne une bouteille de pinard de chez Elio) et ils sont reparti en ayant perdu 1h a cause de nous, vraiment sympa ces australiens.
On a reussi a rejoindre Mebourne dans la soiree. Je dois quand meme preciser qu’on devait normalement y etre en debut d’apres midi car Sandrine avait pas mal de choses a faire la bas. On a trouve un coin pour passer la nuit (c’etait sur un espace vert dans la banlieue plutot sympa de Melbourne) et on est reparti le lendemain matin de bonne heure pour pas louper le bateau.
Nous voila embarque pour le Spirit of Tasmania II.

Les 9h de traverse sont passees super vite.
On est arrive a Devenport vers 18h et on a essayer de chercher un backpacker mais ils etaient tous blindes a cause d’un evenement apparemment automobile car il y avait plein de vielles voitures.

Appreciez d’ailleurs le modele tres rare derriere la premiere de Mitsubishi Nimbus de 1985. On s’est decide de se faire un petit restau et on alle a Hawley’s House apres avoir fait un tour dans la ville.

A l’interieur de la maison hantee.

C’etait super bon et fin, on s’est fait plaise en se prenant un dessert qu’etait delicieux.
Par contre, la suite de la soiree, c’etait pas hotel 4 etoiles mais plutot tente 3 places.

P’tit dej le 6 Mars dans les bois avec en prime un p’tit rayon de soleil pour nous rechauffer (car on se les pelait pas mal).

On est alle en ville, fait un petit tour, fait faire reparer le pneu pendant ce temps la et on est alle faire une promenade sur le bord de mer.
J’aime assez les dossiers de banc dans Devenport.

Sandrine qui fait sa star sur la plage.

Etoile de mer echouee sur la plage.

Sur le chemin du phare.

Le phare, nous y voila.

J’ai vraiment bien aime cet endroit. Il faisait beau, les paysages cotiers ressemblaient a ce que l’on peut voir des images de l’Irlande.

Encore une petite pour la route.

Un banc, un abri bus, un arbre, le ciel bleu, j’trouve ca juste bien.

On a commence a s’aventurer dans les terres et on a decouvert des paysages vraiment magnifiques entrecoupes de colines, de pres, de petits lacs avec de belles couleurs bien contrastees, bref, pas racontable ni photographiable, juste vivable.
On s’est arrete dans un coin de campagne pour manger.
J’ai bien aime la boite a lettres de cette maison.

On a l’impression que tout etait fait en bois.

Y’a un yack qui avait une coiffe vachement (ou plutot yackement) fashion.

Paysage le long de la route.

On est alle sur un site ou on avait un point de vue sur des gorges et ou les aborigenes avaient l’habitude d’aller chercher un type de roche pour se faire des peintures sur le corp.

Le site s’appelait :

On se demande ce qu’il fout la lui, a cote de la route.

On est alle se passer la nuit au camping de Mole Creek, petit village pres de caves. Pour payer le camping, c’est pas dur. Il faut en sortir, prendre la petite route sur la droite et sonner a la 3e maison chez des gens. Bref, sur ce coup la, on a pas fait nos francais, on a paye mais vous voyez ce que je veux dire…
On avait l’impression que c’etait plutot un endroit dans un pre ou on pouvait plante notre tente et ou il y avait un petit cabanon au milieu pour la douche et les toilettes.
Belle fin de journee mais c’est ce soir la qu’on s’est vraiment rendu compte que la Tasmanie a cette epoque, CA CAILLE GRAVE.

On aurait eu des gangs et un manteau de montagne, ca l’aurait fait car en plus, y’avait un petit vent bien sympa qui nous rafraichissait encore plus.

Le lendemain matin, on est alle se visiter les Marakoopa Caves.

Y’a plein de stalagmites et de stalactites, c’est vraiment joli et interessant de voir comment ca c’est forme.
On a meme vu un monstre gluant…

…un palmier…

…et un orgue.

OK, je vous l’accorde, faut avoir un peu d’imagination pour voir ca sur les photos, mais arretez de critiquer, vous aviez qu’a venir, vous auriez vu, personne ne vous en a empecher (lol).
Ensuite, on s’est dirige vers le Walls of Jerusalem National Park. On avu sur la carte qu’il y avait une ville sur la carte un peu avant ce parc du nom de Liena. On s’est dit qu’on allait acheter la bouffe la bas pour la rando.
On y est donc alle mais a part un pont (qui faisait un peu penser au pont du Salaire de la peur), 3 proprietes et une inscription en bois sur un arbre pour indiquer qu’on est bien au « village » (car on ne pensait vraiment pas y etre encore), c’est tout, y’a rien d’autre.
Vous pouvez apercevoir au fond les baraquements d’une propriete.

Apres le pont, la pancarte annoncant les lieux.

On a donc du retourner a Mole Creek pour faire des courses a la superette.
J’ai bien aime le petit message sur la caisse.

Traduction de Nelson Monfort : vous n’etes pas perdu, vous etes a Mole Creek.

On est enfin parti pour le parc mais on n’a pas du prendre la bonne route car c’etait plutot un chemin pour 4X4 que pour une pauvre petite Nimbus. On a quand meme reussi a retomber sur une route « normale », on a fait quelques km de pistes et on est arrive au parking du depart de la marche. C’etait genial car ca faisait deja environ 40 km qu’on etait sur la reserve et avec le retour, on ne devait pas echapper a la panne d’essence (mais bon, c’est bien parce que je les avais psychologiquement prepare a la panne).
On a commence la marche par une cote qui etait bien raide et qui nous a pris en gros 1h30 a monte.
Il ne faisait pas tres chaud non plus.

On a vu pas mal de Walabis, Marco etait fou.

Un petit vent, une petite pluie, rien de tel pour t’activer un peu.

L’avantage, c’est qu’on a vu personne (on a croise seulement 2 couples dans toute la journee). Les decors etaient magnifiques malgres le temps gris.
On a rejoint le site de campement vers 20h30 et on etait vraiment congele, en plus, c’etait venteux.

On a monte la tente vite fait et on a fait cuire les pates dans la tente pour se rechauffer un peu.

Petite soiree sympa. On s’est bien marre dans la tente au milieu de nulle part et sans personne et Marco etait bien chaud (c’est peut etre parce qu’il avait pris la bouteille de pinard, il l’aime vraiment bien le vin d’Elio pour l’emmener jusque la).

Le 8 Mars, leve devant ce paysage grandiose avec au loin les montagnes dont le sommet etait encercle d’un nuage, les forets plus proches et en premier plan, la vallee de laquelle on vennait. On se serait cru au Jurassique et on s’attendait a voir la tete d’un diplodocus sortir des forets au loin. Seul le petit sentier en bas nous faisait rappeler qu’on etait a l’air moderne. Il y reignait une atmosphere particuliere ; c’etait unique.

On a commence notre 2e jour en arrivant apres quelques minutes de marche sur un plateau avec des lacs.

On a passe ce plateau et on a monte encore un peu pour arriver sur un point de vue sur une autre vallee. On a continue un peu et avont fait demi tour car ca aurait pris trop de temps pour finir la marche et revenir au parking.

Petite photo de groupe au pied d’un sommet.

On a fait demi tour. Ce qui etait sympa, c’est que le temps etait plus clement que la veille et que les couleurs etaient donc differentes.

Il y avait meme du soleil.

On avait l’impression de prendre un autre chemin, de n’etre jamais passe par la.
On est arrive au parking en debut d’apres midi. On a mange et on est reparti doucement, tout doucement en essayant d’avoir la conso la plus basse possible.
A notre grand etonnement, on a reussi a rejoindre Mole Creek sans tomber en panne apres 90 km sur la reserve (pas mal non ?).

On est ensuite alle a Launceston (la 2e plus grosse ville de l’ile). On s’est installe dans un backpacker pour la nuit et on s’est fait un restau thai (pas mauvais).
Le lendemain matin, on s’est fait une visite de la ville. Y’a plein de vieilles batisses et surtout plein d’eglises.

Ca c’est le Mall, espece de rue pietonne qu’il y a dans toutes les grandes villes en Australie.

Il y avait une espece de place carree avec quelques boutiques aux noms francais.

Ensuite, on est alle a Cataract Gorge a quelques km du centre ville.
C’est un coin tres relaxant avec une piscine juste a cote d’un point d’eau forme par les gorges et un telesiege pour emmener les p’tits vieux un peu plus loin.

Un pont des annees 20 ou 30 est la pour passer de l’autre cote des gorges.

Ce coin aurait pu se trouver dans le sud de la France. Il y avait la temperature, le ciel azur et l’odeur tres presente des pins.
Vu du site d’un peu plus haut.

On a longe les gorges pendant un p’tit moment, puis on a fait demi tour car on devait avancer dans notre voyage. On s’est quand meme pique une petite tete avec Marco dans la piscine. On est retourne en ville pour faire des courses et on est reparti direction St Helens sur la cote est.

Quand je vous disais qu’il y avait pas mal d’eglises. Ici, 2 en moins de 100 m.

Apres ce tour de ville des eglises, on a pris la route direction la cote Est. En quittant Launceston, il y avait une belle luminosite et les paysages en etaient d’autant plus beau sur la Tasman Highway.
On est arrive sur St Helens vers 21h30 et on est remonte sur la route direction Binalong Bay pour atteindre tout au bout de la route (qui se terminait la) la Bay Of Fires. On a fait un tour de nuit et on a trouve un coin pour dormir sur la plage.

On s’est fait un petit bbc. Marco s’en occupait pendant que Sandrine faisait cuire le riz.

Le lendemain, on est alle se faire un tour sur la plage. On voulait se regarder le lever de soleil mais on etait trop creuve pour ca (et heureusement car il ne faisait pas beau).

On est retourne sur St Helens apres.
Sympa les boites aux lettres en Tasmanie !

On a roule jusqu'a Bicheno, une petite ville sur la cote qui est connue pour ses pingouins.

On s’y est arrete pour manger un bout et on est reparti pour atteindre notre objectif : Freycinet National Park.
On y est arrive vers 16h. On est alle au centre d’information (qui est super bien foutu) et on a decide de faire une rando de 2 jours.
On s’est equipe, prepare tout le materiel et on est parti vers 17h.
Les paysages cotiers du depart etaient tres sympa. On est arrive sur une plage sur laquelle on a marche pendant environ ¾ d’heure pour atteindre vers 20h15 notre campement. Tout le long de la plage, on a croise pas mal de Wallabies.

Il est ti pas bello celui la ?

Marco essayant d’en approcher un a cote du campement. Je l’sens un peu stresse celui la non ?

On a monte la tente car la nuit n’allait pas tarder a tomber. Il y avait juste un couple d’Australien d’une soixantaine d’annee qui etait deja la. Ils etaient tres sympa et venaient d’Adelaide. Ca faisait 40 ans qu’ils n’y avaient pas mis les pieds.
On a mange face a la mer et bien sur en dessert, on ne pouvait pas echapper au Nutella banane.

Il y en avait pour tous les gouts car Marco avait aussi apporter une petite bouteille de vin du domaine d’Elio.

Le 11 au matin, on est parti vers 8h30 pour Wineglass Bay. Le temps etait plus clement que la veille.

On a traverse l’isthme avec en premiere partie une plaine assechee et en deuxieme, une petite foret. On est arrive a Wineglass Beach une heure apres. Il est bien equipe l’Marco hein ? (remarquez la bouteille de vin sur le cote du sac, ca fait vraiment sportif).

Marco a lache ses affaires pour piquer une petite tete.

Faut dire, ca donne envie…

Sympa la vue quand meme.

Petite balade sur le long des rocher : belles couleurs.
On a ete chanceux car quand on est arrive, il n’y avait personne (alors que c’est normalement assez connu et donc touristique) et il faisait super beau et les nuages relevaient le decors avec les montagnes au loin, c’etait super.

Une derniere avant le retour.

On a monte jusqu'a Wineglass Bay Lookout et sur le chemin, on a vraiment compris que c’etait touristique (alors que la veille, on n’avait croise personne).
C’est vrai que le point de vue n’est pas degueu quand meme.

Petite photo de groupe comme tous les touristes mais pas au meme endroit.

D’un peu plus pres (histoire de voir nos sales tronches).

On est redescendu sur le parking ou on s’est fait une bonne platree de pates pour attaquer la randonnee du Mont Amos.
On a commence la marche vers 13h30. Des le debut, on a ete impressionne par la vue qui, au fur et a mesure qu’on montait, etait de plus en plus magnifique.
Ce n’etait pas un chemin mais on marchait sur de la roche. Il y avait un panneau au debut pour prevenir que par temps de pluie, l’acces etait impossible ; on a compris apres pourquoi.

Les traces que l’eau avait laisse sur la roche etaient superbes.


Du cote de la baie.

La monte fut de plus en plus raide et tres glissante meme par temps sec. On peut difficilement imaginer la faire sous la pluie.
A la fin, ca tournait meme a l’escalade et certains passages etaient vraiment perilleux (et assez dangereux). Ce qui est bien c’est qu’on a croise que 2 groupes de personnes donc on etait tranquille a ce niveau.
Arrive en haut, la vue est impressionnante de beaute et de contraste. Moment unique lors de la vue pour la premiere fois sur ce paysage.

La decoupe de la cote (derniere mon chapeau) etait magnigique.

Photo de groupe, oblige.

La vue est grandiose, on ne s’en lasse pas.

On a quitte cet endroit magique a regret. On etait seul sur le site a profiter de ce paysage. La redescente fut acrobatique mais sans casse (on se laissait glisser sur la roche comme sur un toboggan, c’etait parfois la seule facon de descendre sans tomber).
On ne se rend pas compte de la pente sur la photo, c’est dommage.

Et toujours l’eau qui laisse son emprunte.

A la fin de la marche, on est reste un petit moment a discuter avec Monsieur Wallabie qui n’etait pas du tout farouche.

Arrive a bon port (ou plutot a bon parking), on a repris la Tasman Highway vers le Nord pour retourner a Bicheno. On avait envie de voir les pingouins le soir sur la plage.
Sur la route du retour, pancartes pour indiquer la presence a l’aurore et au crepuscule d’un grand nombre d’animaux pouvant defoncer votre voiture.

On a pris une nuit dans un espece de backpacker mais dans un camping. On s’est pris un takeaway le soir qu’on est alle manger sur la plage en attendant la possible venue des petites betes sorties de l’eau pour passer la nuit au sec.
On se les caillait bien. Au premier plan, c’est une couverture, comme pour mamie regardant un documentaire animalier sauf que la, on etait de l’autre cote de la camera.

Au bout d’un moment, on est alle voir un peu plus loin. On a vu quelque chose mais je croyais que c’etait un goeland. Seul la lune eclairait legerement la plage. Quand on a vu l’animal faire des petits bonds pour se deplacer, on a vite compris qu’on y etait. En effet, le premier pingouin sortait de l’eau. C’est tellement mignon. S’en est suivi pas mal d’autres. On a ete chanceux sur ce coup la car ils y avaient d’autres personnes qui essayaient d’en voir a d’autres endroit de la plage mais il n’y en avait pas. A croire que ce soir la, ils voulaient nous faire un petit coucou.
J’ai pris quelques photos (pas trop car BB nous aurait expliquer que le flash les aveugle).

On est reparti de Bicheno le matin suivant d’assez bonne heure pour aller sur Maria Island.
Il y avait une centaine de bornes. Pour pas changer, la route etait splendide.
On est arrive a Louisville. Comme souvent en Tasmanie, on croit que c’est une ville ou au moins un village mais il n’en est rien, c’etait juste le point de depart du Ferry (la aussi c’est un bien grand mot) pour Maria Island et il n’y avait dans cette localite qu’un restau-bar et le bureau de renseignements pour le bateau.
On a prepare nos sac a dos en attendant le depart qui etait prevu pour 14h30. On a pris victuailles et eau pour 2 jours car il n’y avait strictement rien sur l’ile.
Une grosse demi heure de traversee par mer demontee ; bonne experience.
Arrive a Darlington (il y a un point sur la carte montrant qu’il y a quelque chose mais ne vous y tromper pas : y’a rien). Juste une batisse de 1825 qui sert aujourd’hui de bureau de renseignement pour les rando sur l’ile. Un peu plus loin, quelques vesiges du village des forcats car de 1825 a 1832, Darlington fut la seconde colonie penitentiaire de Tasmanie.

Un peu plus loin, de vielles habitations et…rien. J’ai un peu haluciner de voir une ile si pres du continent et si vierge. Ca doit venir du fait qu’on ne puisse pas y venir en voiture (ca ne servirait d’ailleurs a rien puisqu’il n’y a pas de routes et tres peu de chemin). Seuls les pietons et les velos sont autorises (et tant mieux).
On a commence la marche qui longeait la cote.

On est arrive a Painted Cliffs. De superbes formes et couleurs que l’eau a sculpte. Magnifique.

Differentes couches de roches.

On a eu encore une fois de la chance car on n’aurait pas pu voir ca a marre haute.


En repartant, on a vu un pingouin qui avait l’air mal en point dans sa niche.

On a marche pendant quelques heures et on est arrive a Frenchs Farm. C’est une ancienne maison habitee a l’epoque par des francais.

Les maitres des lieux etaient desormais les wallabies.

Le confort a l’interieur de la maison etait spartiate.

Juste en face, la ferme avec ces outils flambant neufs.

On a continue le chemin jusqu'à Emcampmant Cave ou on a decide de passer la nuit.
L’arrivee sur le camp etait blindee de wallabies.

On a voulu faire un feu mais y’avait pas beaucoup de bois et pas grand-chose pour l’allumer. Je suis alle voir nos voisins qui eux etaient full equiped.
Ils nous ont propose de venir prendre un verre apres. C’etait des Tasmans qui venaient se passer un gros week end sur l’ile (car le Lundi etait un jour ferie).
En fait, le verre s’est vite transforme en repas. Ils nous ont invite a partager leur table…heu, leur feu plutot.

Ils avaient tous autour de la trentaine et etaient super sympa. La plupart etaient venu avec leur bateau jusqu'à la baie (c’est pour ca qu’il avait plein de materiel pour preparer a manger) et 2 d’entre eux avaient fait l’ile en velo.
Lui, c’est le chasseur de Possum (un marsupial d’Australie).

Il avait quelques possums qui venaient fouiller dans les poubelles de leur campement et il faisait des sauts de grenouille et plongeait dans les buissons pour essayer d’en attraper un, c’etait tres marrant a voir (et impressionnant la premiere fois, on ne s’y attend pas).
Ils nous avaient fait une super bonne bouffe. En entree, poissons et calamars grilles au bbc qu’ils avaient peche l’apres midi sur leurs bateaux : delicieux. Ensuite, ils nous ont prepare du mouton avec du riz et des petits legumes prepares avec amour. C’etait tres bon. Le seul soucis, c’est que c’etait ultra epice (on en pleurait presque) mais selon eux, c’etait juste ‘’medium’’.

On a passe une tres bonne soiree. Ca m’a fait plaisir de rencontrer des tasmans. Ils avaient tous fait des etudes et la plupart etaient ingenieurs. Ils ont ete obliges d’aller sur le continent (Melbourne, Sydney, Brisbane) mais ils adoraient et etait fiers de leur ile (et il y avait de quoi).
Regardez ce qu’ils nous ont fait en dessert : des bananes avec du chocolat au milieu chauffe dans la braise.

On est parti se coucher en les remerciant 10 000 fois pour la soiree.

Le lendemain matin, voila la vue au lever de la tente.

La vue au loin etait magnifique avec au premier plan les oiseaux sur les rochers et au fond le blanc des nuages sortant d’on ne sait trop ou contrastant avec le vert des collines.

Et voila le depart.

Ils aiment beaucoup ce genre de bateaux en alu ici et ils les transportent le plus souvent sur le toit de leur gros 4X4.
Ceux qui etaient venu en velo repartent en bateau. Et voila, derniers au revoir. C’etait une tres belle rencontre, inoubliable.

On a leve le camp vers 11h bien decide a arpente le Mont Maria (sommet de Maria Island).
Sur la route vers le chemin du Mont Maria.

On avait l’impression que le chemin etait vierge, qu’on etait les premiers a s’y aventurer. Il n’y avait personne, les decors etaient completement sauvages.
Arrive a l’embrochure du chemin pour le Mont Maria, il y avait une pencarte qui indiquait 4h aller retour. On avait l’habitude de ne pas se fier aux indications de temps car elles etaient presque toujours fausses.

On a commence a gravir le chemin et ca commencait par une pente douce. Plus on avancait et plus la pente etait raide et plus la nature reprenait le dessus sur le chemin. On a d’ailleurs vu 2 black snake, un serpent mortel (mais quel animal n’est pas mortel en Australie ?) et un scorpion avec tous ses petits (on ne s’est pas attarde dans ce coin). On commencait vraiment a etre creuve et on avait l’impression que le sac a dos, deja lourd a la base, prenait du poids a chaque pas. Le chemin avait completement change et c’etait maintenant sur des roches qu’on devait marcher.
On s’est fait une pause dejeuner (qui aurait pu etre un gouter vu l’heure).

On a repris la route (ou plutot les roches) et on a decide de planquer les sacs dans un coin car de toute facon, il fallait repasser par la et en plus, il n’y avait vraiment personne.
Quand on se retournait, on avait ce paysage. Encore une fois, ca ne rend pas vraiment et en plus, on ne se rend pas compte de la pente, dommage.

On a bien fait de lacher les sacs car la fin se termine en ‘’escalade’’. On devait s’aider des mains et meme sans sac, s’etait pas evident.
Par contre, quelle surprise en arrivant au sommet. C’est ce qu’on appel une vue qui se merite, et quelle vue !

On a mis environ 2h30 (un peu plus peut etre) sans trainer pour y arriver donc autant vous dire que les 4h aller retour sont un peu optimistes.
La vue sur l’isthme est magnifique. La veille, on avait dormi sur la baie de droite.

C’etait venteux au sommet et les rayons de soleil se faisaient rares.

Les couleurs et les ombres sur la mer et le continent rendent le point de vue encore plus attrayant.
Les contours de la cote, les reliefs, les golfes, les criques, il y avait tout.
On peut voir sur cette photo la riviere qu’on a longe la veille (et meme le sentier) pour arriver au campement.

J’aurai pu y rester des heures.

On avait une vue a 360° et on pouvait donc voir le Freycinet National park qui se situe au Nord.
Petite photo de groupe, comme d’hab.

Elle est pour toi celle la p’tite mere.

On est redescendu et on est arrive a Darlington environ 3h30 apres ou on a plante la tente sur une aire prevue et s’est fait un petit truc a manger. A l’origine, on devait partir l’apres midi mais quand on a vu le temps qu’allait nous prendre l’ascension du Mont Maria, on a lacher l’affaire. Il nous restait donc plus grand-chose a manger, juste des soupes (et heureusement, il y avait un point d’eau).
Et voici un de nos amis les Possums.

Une effrontee le matin voulant gogner dans notre tente.

Reveil difficile pour Marco.

Retour prevu a 10h ce qui nous a laisse le temps de jeter un coup d’œil dans les alentours.
Voici le cœur de Darlington. De vielles habitations vides aujourd’hui.
Seule la maison au premier plan habrite aujourd’hui un espece de petit musee.

A l’interieur, on y trouve des objets de la vie d’antan, de vielles photos des gens qui ont marque cet endroit et un plan de l’ile fait par un francais : Mr Boulanger qui faisait parti de l’expedition de Nicolas Baudin en 1802.

Oies de Cape Barren, tres rependues sur l’ile.

Au revoir Maria Island, c’etait genial.

On a repris la route vers la Tasman Peninsula.
Attention aux Wombats transparents.

Cote decoupe a l’entree de la peninsule.

Tesselated Pavement.

Des circonstances geologiques ont cree ce type de relief particulier.

Bataille de crabes a Eaglehawk Neck.

Cet endroit est le plus etroit de la peninsule (moins de 100 m de large) c’est pourquoi a l’epoque du penitentier de Port Arthur, il y avait une vingtaine de chiens qui gardaient les lieux pour qu’il n’y ait pas d’evasion par la terre. De ce point, on voir aisement la mer des deux cotes.

Deux cignes noirs se promenant.

Tout au long de la cote, il y a plein de sites remarquables a voir. D’ailleurs, il y a meme la Remarkable Cave. On y voit au fond la carte de la Tasmanie decoupee.

On a trouve un coin pour dormir et le lendemain, on est alle a Port Arthur.
Au programme, visite guidee, ballade a travers les differents batiments et promenade en bateau pour nous expliquer comment se passait la vie a l’epoque de la detention penitentiaire.

Tres interessant et pas mal de choses a visiter. C’etait une vraie ville a l’epoque, un hopital, un bureau de poste et meme une eglise. Il y eu 12 500 prisonniers entre 1830 et 1877.

On y est reparti vers 16h.
On est alle ensuite a Richmond, a une vingtaine de km de Hobart. C’est la qu’il y a le plus vieux pont d’Australie (1823) et la plus ancienne eglise catholique d’Australie (1837).
Les oies aiment bien l’endroit…

…les Mustangs aussi.

La petite eglise, un peu plus loin.

On est alle a Hobart.
4L dans les rues d’Hobart, ca valait la photo arrete au feu rouge.

On est alle dans un backpacker dans le centre.
On s’est fait un restau indien le soir, delicieux. On s’est fait peter l’bide.

Le lendemain, petite visite de la ville. On est alle sur le port. Les bars et restau sont assez sympa. Petites galeries d’art sur l’autre cote du port. Malheureusement, je n’ai pas les photos, c’est Sandrine qui les a.

On a repris la route en debut d’apres midi.
On est alle aux Russell Falls.

D’autres chutes un peu plus haut.

En revenant, on a vu un Pademelon (mais de la pasteque…oui, je sais, elle est pourrie cette blague mais j’l’aime bien quand meme).

C’est tout petit.

Lui aussi il aime bien qu’on le gratte.

On est reparti et les paysages de l’itineraire bis qu’on a pris etaient superbes.
On aurait cru de loin que c’etait un château en bois.

Un peu plus loin, le ciel etait noir et les collines ensoleillees devant nous deroutaient. On aurait dit qu’il n’y avait plus rien derriere elles. Impression etrange. Pas de photo pour cette fois ci car ca ne rend absolument pas ; il fallait fuste le voir. On a campe pres d’une riviere, non loin du Lac St Clair.

Le lendemain, on a fait une halte au lac ou on a pris un bon chocolat chaud a cote d’un feu car on se les caillait.
On a roule jusqu'à Queenstown ou on s’est arrete pour manger un bout. Ville bizarre, au milieu de nulle part. On avait l’impression que le temps s’etait arrete.
Si vous voulez savoir ce qu’il y a a faire a Queenstown, je vous dirai : pas grand-chose. Il y a l’hotel central…

…de la bierre a boire (et de la tasmane, s’il vous plait)…

…la gare avec son train a vapeur…

…et l’attraction phare : trouver le prix de l’article que vous cherchez a la superette de la rue principale.

Les tasmans aiment faire des blagues sur les australiens et vis et versa.
Ci-dessous, une carte de la Tasmanie avec toutes ses merveilles et au dessus, son ile de la cote Nord (l’Australie) avec tous ces animaux les plus dangereux et les coins les plus hostiles.
La photo arrivera prochainement.
On est alle ensuite a Strahan, ville connue pour l’exploitation des pins huons.
On a eu le droit a une petite demonstration de decoupe a l’ancienne.

On est alle faire un tour ensuite sur la plus longue plage de Tasmanie.



Sur le chemin, un stand qui vend des produits mais sans personne a l’interieur. Il y en a beaucoup comme ca en Australie, ils font confiance aux gens. Imaginez un instant la meme chose en France…

Ensuite, on est monte sur Zehan.
En chemin, on s’est arrete a Henty Dunes. Des enormes dunes de sables qui forment de tres beaux paysages.

D’un cote, on avait la vue avec les montagnes au loin…

…et de l’autre, la mer.

On s’est demande si on pouvait dormir ici (c’etait autorise mais on n’avait pas vraiment le temps). Tout compte fait, on s’est fait une petite balade et on a repris notre chemin.
Arrive a Zehan, pas grand-chose dans la ville a part un musee ferroviaire.
A partir de la, on avait 2 choix d’itineraire : soit la route goudronnee qui passait par la montagne et qui, pour aller la ou on voulait se rendre, rallongeait d’environ 100 km ou alors une route plus courte mais non goudronnee et tres peu empruntee. Nous avons opte pour ce dernier choix. On s’est engage et les panneaux d’avertissements nous mettaient dans l’ambiance. On a roule pas mal de temps, le chemin n’etait pas trop mauvais, juste quelques passages un peu plus difficile mais ca s’est bien passe. On craignait un peu d’avoir un ennui mecanique car le coin etait desert.
On est arrive devant une riviere et la, surprise, on a vu ca.

Il n’y avait pas de pont. Seul un bac faisait la navette durant la journee. On ne s’attendait vraiment pas a ca (et ce n’etait meme pas marque sur les guides).
J’ai bien aime la pancarte avec le bouton pour prevenir le gars de l’autre cote de la rive.

Bien sur, on a essaye mais a 19h30, il y avait peu d’espoir pour que quelqu’un reponde vu l’importance du trafic (lol).
On a donc campe devant et on a pu re sonner pour appeler le bac.

Corinna, c’etait le village juste apres la riviere (un dizaine d’habitants). Un monsieur est venu et nous a fait traverser (20$ pour quelques metres, c’est pas donne mais c’etait vraiment fun).
La Nimbus en train d’attendre le bac.

La traverse etait sympa et le coin etait magnifique.

La Nimbus elle aussi a apprecie la traversee.

On s’est fait une ballade d’une heure environ qui longeait la riviere dans un premier temps…

…puis qui s’enfoncait ensuite dans la foret.

Les rayons du soleils se posaient sur certaines parties de la forets et on resentait fortement l’humidite ce qui donnait des couleurs et une atmosphere assez particuliere. On etait vraiment seuls dans un coin presque totalement vierge (car les touristes ne viennent pas la), c’etait top. De retour dans le centre du village, on est tombe sur la vieille pompe a essence (qui ne distribuait plus beaucoup de carburant a mon avis) et sur la general store (qui etait tenue par le mec qui s’occupait du bac).

On a repris le chemin et nous sommes arrive peu apres dans une carriere. On a voulu passer mais il y avait une enorme camion Caterpilar qui etait gare et prenait tout le chemin et il n’y avait personne car on etait Samedi. On etait degoute car on a du faire un detour enorme (mais on n’avait vraiment pas le choix) pour reprendre la route goudronnee qui passait par la montagne.
Apres quelques heures de voitures, on a reussi a rejondre The Nut a Stanley.
Attention car sur cette route, possibilite de traversee de vaches radioactives facilement reconnaissables a leurs taches blanches.

The Nut, c’est un enorme rocher qui s’eleve au bout d’une peninsule. Les chercheurs ne sont pas d’accord pour expliquer l’origine de ce gros caillou. L’idee la plus probable serait une remonte de lave a la surface de la terre.
On est monte dessus (la pente etait ultra raide) et on a laisse pour les p’tits vieux le telesiege.
On s’est fait une balade d’où on avait une tres belle vue sur la cote.

L’eau etait omnipresente.

Voici le fameux rocher.

On a fait un petit tour tres vite fait dans la ville qui etait remplie de vielles batisses.
Ensuite, on a fait route vers Marrawah sur la cote Ouest.
On y est arrive en fin d’apres midi.
Belle lumiere au bord d’un petit lac.

Arrives sur la cote, on s’est vraiment rendu compte du cote sauvage de cet endroit.
On a passe un bon moment a regarder la mer se fracasser contre les roches.

La mer, les tranches de roche, la plaine avec ses vaches au loin, les collines, le degrade de nuages dans le ciel ; tout y est.

Le ciel etait toujours aussi beau et les reflets sur la mer le rendaient encore plus impressionnant.

On a pris un chemin pour aller voir des peintures aborigenes non loin de la plage.

L’avancee rocheuse au bord de la mer etait vraiment magnifique, mais ce n’etait que le debut.
On a pris un sentier qui menait a la plage.
L’arrivee etait tres sympa.

Voyant la tournure du coucher de soleil, on est reste scotche a la plage.

Comme d’hab, une p’tite derniere.

Du coup, on n’a pas vu les peintures aborigenes mais on s’en ai pris plein les yeux avec ce tres beau spectacle sur la plage.
Il commencait a bien faire noir quand on est retourne a la voiture et on entendait plein de wallabies sauter a cote de nous.
Sur le chemin du retour, il y avaient egalement des animaux sur la route : possums, wallabies, et d’autres petits marsupiaux.
On a vraiment ete gate pour notre soiree de depart.
On a roule une partie de la nuit pour rejoindre Devenport ou on a dormi non loin sur la plage.
Lever de soleil du matin et voila, c’est fini.

Retour a Melbourne.
Vacances inoubliables, bonne ambiance, paysages de reve dans une nature intacte, bref, la Tasmanie, ca dechire.

Sur le bateau en arrivant sur Melbourne.