Tuesday, August 21, 2007

La grande boucle : Darwin-Sydney

Pour ne pas mettre 1h a charger les photos (et donc pour ne pas en decourager quelques uns a aller voir les dernieres mises a jour), le chapitre "La grande boucle" est decompose en 3 parties.
De Sydney a Perth le premier mois, de Perth a Darwin le deuxieme et de Darwin a Sydney le dernier mois.
Ci dessous, voici directement la derniere partie.
Bonne lecture.


En arrivant sur Darwin, la route est remplie d’entreprises des 2 cotes de la route pendant des km.
On s’est promene dans la ville apres avoir trouve un backpacker situe sur la rue principale.
Voici en vrac quelques photos.

A part quelques endroits, la ville ne me laissera pas un grand souvenir. J’avoue que j’en attendais peut etre une peu plus, j’ai ete decu.
Seule la rue principale est animee : bars, restos, backpackers avec jacuzzis et piscine sur le toit.
Le seul truc sympa, c’est le marche de nuit sur la plage.

C’etait bien anime : y’avait pas mal de gens qui jouaient de la musique. Lui, il faisait du didgeridoo. C’etait impressionnant ce qu’il pouvait faire avec un simple bout de bois creuse. Le groupe s’appelle Em Dee.

On a retrouve par hasard Alesjia et une copine a elle a cet endroit meme. C’etait marant.
La, c’est elle qui participe a un spectacle de feu.

On a egalement vu, dans ce marche de nuit, en se baladant dans les etales, un couple de Suisses que l’on a rencontre a Perth et que l'on voit regulierement sur la route.
On est rentre au backpacker en s’arretant pour manger un bout.

Bon, encore 2 petites fleurs.

Desole mais on est le 31 Juillet, la veille de l’arrivee de mon pote Manu donc on traine un peu dans Darwin, ce qui me laisse du temps libre pour photographier les fleurs.
On a retrouve un copain qui etait a Kununurra avec Marco et Alex. Il s’appelle Cedric et on est alle manger avec lui un soir dans un restau du centre ville qui faisait des repas vraiment pas chers (tous les backpackers etaient donc planques la bas).
Nico est alle se coucher dans le backpacker et moi, j’ai dormi dans la voiture sur le parking (on alternait pour que ca coute moins cher). Je me suis leve vers les 4h du mat pour aller chercher Manu a l’aeroport (heureusement d’ailleurs car y’avait des Rangers qui tournaient et regardaient dans les voitures, ils m’auraient de toute facon reveille et vire).
J’ai donc fait fissa et me suis pointe a l’aeroport. J’ai attendu, attendu mais pas de Manu.
L’arrive des vols internationaux etant tout petit, je ne pouvais pas le louper (vu en plus comment lui il est grand). J’ai demande au bureau de renseignements qui ne savait pas trop puis qui m’a dit que le vol etait bloque a Bangkok.
En fait, ce blaireau avait oublie que l’arrivee de son vol ne se faisait pas le meme jour que son depart et s’est en fait le premier Aout qu’il arrivait.
Comme j’avais du temps a perdre, je suis alle me balader dans le botanic garden de Darwin.

Encore une journee d’attente a Darwin.

Le 01/08, Manu est enfin arrive.

J’etais super content de le voir. Je ne croyais vraiment pas qu’il ferait tout ce voyage pour me voir (et accessoirement passer un mois de vacances en Australie…).
Cedric nous a emmene a un musee. Il avait un Land Rover, il a du se faire plaisir avec.

C’est pas tout ca mais les musees, meme climatises, ca fatigue Marco.

On a passe notre derniere soiree avec Alexis qui nous a quitte pour la Taillande (lacheur va).

On a rencontre une francaise aux detours d’une terrasse de Mc Do. Elle n’a pas resiste a l’idee de prendre une photo avec les maintenant tres celebres fesses de Marco.

Premiere nuit de Manu au backpacker (la sur le parking). Il a bonne mine hein ?

On a fait route en debut d’apres midi (apres s’etre ravitaille au supermarche) vers le Kakadu NP, l’un des parcs les plus connus d’Australie, inscrit au patrimoine mondial de l’humanite.
Sur la route, Manu devant une termitiere.

Environ 150 bornes plus loin, nous voila a l’entree du celebre parc.
Manu goute aux joies de la place arriere. Pas evident avec son metre 96.

Apres une bonne nuit de sommeil sur le bord d’une route faute de mieux, nous voila operationnel pour attaquer la journee.
Manu est en pleine forme, les panneaux vont vite le calmer. Lol.

On a fait une marche qui montait jusqu'au sommet d’un bloc de pierre enorme.
Manu a peniblement gravi les derniers metres.

Mais il voulais nous prouver qu’il etait aussi fort qu’Obelix.

Une photal de groupe. Ce n’est que le debut d’une longue serie avec Manu.

On a visite des sites aborigenes. C’etait interressant mais ca l’aurait ete encore plus avec un guide. Parfois, on tendait l’oreil quand y’en avait un qui passait dans l’coin.
En vrac, des cliches de l’art aborigene.

Il l’fait bien Manu.

Alle, une fleur pour changer un peu.

Soiree musique dans un campground désertique.

C’est dommage que cette photo soit floue parce que j’laime bien, j’l’a trouve sympa.

En route pour pour Jim Jim Falls. Pour y arriver, une piste de 60 km impraticable pendant le Wet. Ca c’est d’la bonne piste du bon potager de m’sieur Lagache.

Les premiers km sont excellents. Ca se complique sur la fin et certains passages deviennent difficiles pour nous à cause de notre trop petite garde au sol. A tel point qu’on reste completement bloque a un moment. Un gros 4x4 nous a enleve de la piste (on etait en plein milieu) et on a gare la voiture sur le cote.

Le regime militaire convient bien a Manu : dormir a meme la terre, se lever a 5h30, faire des marches, manger le strict minimum (en l’occurrence, pour nous, c’est du thon mais) ; il a meme pousse le vis jusqu'à se faire un camouflage militaire.

Apres avoir pris des forces, on a decide d’y aller a pieds. Manu a trouve une place dans une caisse et Nico et moi avons marche environ 1h pour enfin arriver au parking. On y a retrouve Manu puis on a commence la balade qui menait jusqu'à la cascade.
On se serait cru dans un decors de Disneyland.

On a marche pendant environ 1 km sur des rochers.
La recompense au bout : la baignade.

Nico a meme tourne une pub pour un shampoing.

L’endroit etait superbe et on s’y est repose pendant une petite heure.
On est retourne au parking et on a eu la chance de trouver un couple en 4x4 qui avait 3 places derriere justement pour nous. Ils etaient tres sympa.

Le soir, on est alle dans une air de camping amenagee. Et devinez qui on a revu ? Le couple de suisses que l’on avait rencontre a Perth bien entendu.
Apres mange, je suis alle faire un peu de guitare avec un gars qui jouait au bord du feu de son site. Bon moment.

Le matin au camping.

Direction (rection) Yellow Water, un cours d’eau ou y’a plein de zozios.

Avec nenuphars.

On s’est promene sur un ponton en bois. C’est la premiere fois que je voyais un heron noir.

Manu il kiffe l’Australie.

Le programme de la journee n’etait pas degueu : baignades, ballades…

… et blagues de Manu. Ahahah, qu’est ce qu’on s’marre.

Heureusement, au camping (je dit camping mais en fait c’est juste une place ou on a le droit de dormir et de faire un feu), on a rencontre un couple d’allemands avec lequel on a passe la soiree.

On a passe une bonne soiree, ils etaient cool.
Manu, toujours chef des pates.

J’aime bien prendre des photals des endroits dans lesquels on a dormi.

Ca c’est à Gunlom. La montee est raide mais l’eau a l’arrivee est bonne.

Manu avait encore assez de forces pour me porter.

L’eau etait translucide et s’y baigner etait fort agreable.
Le cours d’eau se transforme en cascade (qui doit etre impressionnante pendant la saison des pluies) et se jette dans cet etang.

Photal carte posto.

Une autre avec Manu.

Et voila, c'est la fin du Kakadu NP.
On est retourne sur Katrine pour faire les Katrine Gorge.
On a loue un canoe et un kayac.
Depart en debut d'apres midi pour quelques heures de pagguayage.

Inutile de vous dire que c'etait genial, beau, sympa...
Deux heures et demi plus tard, apres avoir casse la croute sur une plage, nous voici arrive au bout. Normalement, on ne pouvait pas aller plus loin car contrairement aux autres passages, celui etait difficile a franchir. Malgre tout, un couple de francais avec leur fille ont tente le coup. En vein, ils sont reste bloques et on fait demi tour.

On s'est pose sur les rochers et, soudain, une bete monstrueuse a effraye Nico.

Photal de groupe : c'est une premiere en Australie (on en avait fait en Nouvelle Zelande pour ceux qui suivent depuis le debut)

Bon alle, on ne se refroidi pas, faut faire le retour maintenant.

Olala, quel beau gosse ce Nico. Vous ne trouvez pas qu'il resemble a Carlos quand il etait jeune ?

Bon, ok, Carlos n'est pas vraiment concidere comme un beau gosse mais bon...

Pause goute.

Meme avec le chapal, on prenait pas mal de coups de soleil.

Fin, de la balade aquatique. On a rendu le matos en temps et en heure. C'etait vraiment agreable et d'une beaute, j'vous raconte pas.

Point de vue sur la gorge au soleil couchant avec Nico (il a essaye de me faire un plan lover mais ca n'marche pas avec moi, il le sait pourtant).

Retour a Katherine avec Manu et ses premieres rencontres avec les aborigenes : ca l’a apparemment choque.

Ils aiment bien la bas les vans decores. Bon, ok, la reproduction n’est pas parfaite, desole.

A une centaine de bornes au Sud de Katherine, Mataranka et ses sources chaudes.

C’etait super agreable de se baigner dans ces sources chaudes d’une clarte incroyable.
Ca, c’est une espece de marsupial que je n’avais jamais vu.

Le 9 Aout au matin, il a fallu prendre une decision.
Soit on empruntait 170 km de route puis environ 1 000 bornes d’une piste dont on ne connaissait pas l’etat, soit on prenait une route goudronnee de 1 650 bornes pour rejoindre la ville de Normanton aux pieds du Cap York, notre prochaine grosse destination.
Manu etait plus partant pour jouer la securite en prenant la route mais Nico et moi etions plus chaud pour economiser presque 500 bornes en disant a Manu, t'en fait pas, tout va bien se passer (une phrase tres celebre de Nico).
Du coup, on a opte pour l’itineraire avec la piste.
La route s’arretait a Roper Bar. La piste etait en bonne etat et ca roulait bien, il n’y avait, pour le moment, aucune difficulte. On a fait le plein d’essence au dernier village aborigene Ngukurr pour affronter la piste qui allait etre longue.
Les passages de rivieres etaient assez faciles.

Et des qu’il y avait un obstacle, la piste etait plus que bien balisee (enfin, ca nous a fait marrer parce que des fois, y’a un obstacle infranchissable et il ne previenne pas alors que la, y’a juste un cote de la piste qui tombe un peu et regardez le signalement qu’ils mettent).

Quelques heures plus tard, malgre une piste en bon etat, voila l’travail.

C’est toujours le meme rituel, ca change pas.

Pour Manu, c’est son premier changement de roue. Ca l’fait marrer.

Je vous propose cette fois ci une vue differente pour changer un peu.

Apres un arret bien merite a Butterfly Spring ou on a pu se rafraichir, on a stoppe a Southern Lost City.
On a fait une ballade de fin de journee dans cette cite perdue. Le soleil est vite tombe donc on a decide d’y retourner le lendemain matin.
On a dormi sur place.

Une soiree music feu de camp, je kiffe.

Jean-Marie, sort du corps de Manu, on t’a reconnu.

Nico aux fourneaux.

Les premieres lueurs, alle hop, on y va.

La promenade a travers ses amats rocheux etait formidable.

La nature forme vraiment des choses incroyables.

Regardez moi ca. Et bien sur, l’endroit ete tres calme. On etait les seuls encore une fois.

Retour au campement apres une heure a se perdre dans ces lieux.
On avait chacun son nid douillet : j’ai dormi dans la moustiquaire a gauche, Manu dans la tente et Nico dans la voiture.

Et c’est reparti pour une longue journée de route.
Les gars avaient l’air en forme.

La piste etait bonne…

Et pourtant, on eclate encore une fois un pneu.

Explications par Manu :

On faisait moins les fiers car, n’etant pas equipe d’une deuxieme roue de secours, on a du prendre une decision.
Apres le decoupage de notre mecano de chez Lada.

C’est Nico qui a tranche (c’etait sa caisse, c’est normal). Il a decide de tenter le coup sur la jante. Faire environ 110 km avec une roue a nue meme sur une piste pas tres chaotique, je n’y croyais pas trop.

Voyez plutot.

Apres quelques km, voila l’travail.

Apres un coup de stress, faut toujours passer un coup d’fil a sa mere (il doit etre mechamment stresse Nico).

Un vrai 4x4 comme on l’imagine.

Au bout d’une dizaine de km, Nico est sorti et a fait un : « oh nooooonnnnn » dont je n’avais pas l’habitude d’entendre. Je lui ai dis : « Quoi, on a explose un autre pneu ? ». Il m’a dit : « Non, pire que ca ». On est sorti et voila la reaction.

En effet, l’essieu arriere s’est casse (il y avait trop de contraintes du faite de la difference de hauteur entre la roue avec le pneu et celle sans le pneu) et a perfore le reservoir.
Un arriere train casse et une reservoir troue, resultat : on abandonne la caisse.
Decision grave mais on n’avait pas le choix.
Du coup, on a rassemble nos affaires (ce qui m’a pris pas mal de temps vu tout le bazar que j’avais).

On avait plus maintenant qu’a attendre qu’un 4x4 veuille bien nous emmener jusqu'à Borroloola, petite ville situee 110 km plus loin. Le probleme, c’est que dans ce coin, comment dirais je…c’est pas le perif a 18h30 si vous voyez ce que je veux dire.

Nico a de l’humour meme dans les moments difficiles.

Il etait triste de devoir quitter sa caisse qui l’avait fait decouvrir ce beau pays. En plus, il perdait pas mal d’argent dans l’affaire. Mais comme dirait Marco, c’est ca aussi l’Australie.

Y’a un ouligan qui est passe par la, fallait faire gaffe (a moins que ce ne soit Nico qui s’est fait un petit plaisir avant de l’abandonner).

8h apres le debut de notre immobilisation forcee et apres quelques gros 4x4 croises mais blindes d’affaires, nos sauveurs sont enfin arrives. On n’y croyait plus et on pensait deja a se preparer pour passer la nuit.
Un Nissan Patrol qui, pour une fois, voyagait presque a vide. En fait, c’etait 2 aborigenes qui nous ont accepte dans leur gros 4x4 malgre toutes les affaires qu’on avait (j’avoue que rien que moi, je prenais plus de place que Manu et Nico reunis).
Par chance, ils avaient une galerie de toit ce qui s’est avere plus que pratique.
On etait soulage de pouvoir enfin bouger, apres une si longue attente.

J’avais sur le dos mon gros sac a dos qui faisait 36kg, sur le ventre mon petit sac qui etait bien lourd aussi, mon ordinateurs blinde de brochures et mon appareil photos qui me lasseraient le coup, ma guitare avec encore plein de trucs (inutiles selon Nico mais pas pour moi) dans la pochette qui faisait tout de meme 8kg dans une main et un sac bandouliere dans l’autre.
Autant vous dire que vue ma carrure, je ne pouvais pas tenir pendant des heures comme ca.

Ca nous faisait plaisir de donner aux gars ce qu’ils voulaient prendre de ou dans la voiture.
Le conducteur s’est servi.
Apres 1h30 de voyage, nous voila arrive au camping de Borroloola.
Et la, j’ai senti ma douleur quand j’ai du porter pour la premiere fois toutes mes affaires.

Notre idee de trouver une voiture de location ou au moins un bus pour nous ramener sur la cote Est (la perspective de faire le Cap York, region sauvage et magnifique parrait il est bien evidemment tombee a l’eau) est tout de suite partie en fumee vue l’importance de la ville.
On se disait au debut qu’on trouverait bien un moyen de transport car ca avait l’air d’etre une ville assez importante (elle etait inscrite meme sur une carte d’Australie au 1 : 21 500 000) mais il n’y avait qu’en fait une seule rue avec un pub, une station essence, un camping, une boutique genre grande epicerie et une poste mais en aucun cas un loueur de voiture ou une station de bus.
On n’a donc pas eu d’autres choix que de refaire du stop apres s’etre renseigne aupres des gens faisant de l’essence de la direction dans laquelle ils allaient sans succes.

J’ai difficilement traine mon paquetage jusqu'a la sortie de la ville avec Nico et Manu puis on a entendu.

On a attendu, attendu et attendu.
Y’avait personne ou presque qui passait. On s’est dit qu’en faisant 3 groupes de 1, on aurait plus de chances.
On s’est donc separe pour faire du stop, a quelques metres d’intervalle l’un de l’autre.

Nico en a eu marre et a decide de partir tout seul jusqu’au croisement de la route principale qui se trouvait a environ 13 km. Pour ma part, ayant un mal de chien a faire 300 m sous cette chaleur et avec ce chargement, c’etait meme pas imaginable.
On est donc reste avec Manu en esperant.
En milieu d’apres midi, on en avait trop marre et on est retourne au camping pour demander au gars qui le tenait si ca ne le derangeait pas de nous emmener au croisement. Il a accepte mais nous a prevenu qu’a cette heure de la journee, il n’y avait plus personne qui passait. On s’est dit que ca ne pouvait pas etre pire qu’a Borroloola. En plus, on etait pare pour vivre plusieurs jours en autonomie car on avait pris suffisamment d’eau et de nourriture.
Nous voila monte dans son pick up. Comme ca fait du bien de bouger apres une autre journee d’immobilisation.
Sur la route qui etait deserte, on a apercu Nico qui etait deja bien avance et on a gentiment demande au chauffeur s’il pouvait le prendre au passage (j’imagine la tronche de Nico si on etait passe devant lui en lui faisant des coucous a travers la vitre).
Le mec nous a comme convenu laisse au croisement et nous a souhaite bonne chance.
Avant de partir, il nous a redemande ou etait la voiture qu’on avait abandonne. Il nous a demande s’il pouvait nous acheter la clef, ce qui a fait l’affaire de Nico. Non seulement on a trouve un lift pour nous emmener au croisement mais en plus, Nico a gagne 50 dollars dans l’affaire (c’est mieux que rien). On a tout de meme prevenu l’aussie guy d’origine allemande qu’il fallait qu’il se depeche car les abos etaient au courant de l’emplacement de la caisse et que peut etre deja a cette heure, il n’en restait plus grand-chose.
Le seul espoir qu’on avait etait de trouver quelqu’un qui redescende d’une partie de peche dans le Nord (la route menait au Golf de Carpentarie) et qui n’etait pas trop blinde d’affaires pour nous prendre.
Bien evidemment, on a attendu pendant plusieurs heures sans que personne ne nous prenne. Y’a un 4x4 qui est venu de Borroloola vers 18h. On avait perdu espoir et personne ne voulait se lever pour mettre le pouce. J’y suis quand meme alle, au cas ou, et le gars s’est arrete. Il nous a dit : « hey les cowboys, vous allez ou ? » On lui a repondu qu’on voulait se diriger vers le Sud et il nous a pris car c’est la qu’il allait (faut dire qu’il n’y a qu’une seule route en meme temps).
Nous voila grimpe dans son Land Cruser, Manu a l’avant avec les 2 gars et Nico et moi a l’arriere, dans le pick up.

C’etait super, non seulement on avait enfin trouve un lift mais en plus, c’etait une facon de voyager assez originale et tres sympa (on a pu bien profiter de la fin de journee a l’air libre).

Photo avec notre chauffeur a l'arrivee.

Il nous a laisse a Cap Crawford. Ce n’est pas une ville ni un village, c’est juste une roadhouse. Un camping, une pompe a essence et un resto pub, c’est tout.
A cote de nous au camping, il y avait un gars de Melbourne avec qui j’ai parle une bonne heure et demi pendant que Nico et Manu ont mange un bout au resto (avec en prime un superbe concert de country. Lol).
Nico est revenu avec une glace au camping et ca m’a donne envie d’aller en manger une. J’ai rencontre au resto une bande de francais, moi qui croyais ne rencontrer personne dans ce petit coin pomme d’Australie. En fait, ils faisaient parti d’un tour organise dans un bus 4x4.
J’ai passe une bonne partie de la nuit avec une fille nommee Alexandra.

Le reveil du lendemain fut tres dur. On s’est leve de bonne heure pour avoir une chance de tomber sur quelqu’un qui puisse nous emmener vers une ville ou on pourrait enfin prendre un bus, un train ou louer une voiture.
Notre leve matinal n’a pas change grand-chose. Y’avait personne sur cette route.

Du coup, on s’etait un peu approprie la route.

Au bout d’un moment, on a decide d’aller directement a la pompe a essence pour demander aux quelques gens qui passaient par la s’ils ne pouvaient pas nous emmener.
On a reussi a trouver un couple qui avait un camping car et une remorque qui ont bien voulu nous prendre.

Nico a l’air d’etre ravi.

Ils nous on laisse apres 5h de route a Barkly Homestaid ou on a mange (c’etait aussi une roadhouse). On croyait dormir sur place quand soudain, Manu a deboule dans la salle du resto et nous a dit : « prenez vos bagages, on y va ». Il avait trouve un mec qui faisait de l’essence qui a bien voulu nous prendre. Le probleme, c’est qu’il n’avait qu’une berline et rentrer a 4 dans cette caisse avec toutes nos bagages semblait mission impossible. Mais impossible n’est pas francais.

J’ai dormi presque toute la route et, apres plus de 500 bornes, vers 2h du mat, le gars nous a lache a Mount Isa. On a plante la tente derriere la bibliotheque.

Le lendemain, decouverte de la ville mais surtout, notre priorite : louer une voiture pour enfin etre libre.

J’aurai plutot ecrit in the middle of nowhere.

Il y avait en effet des agences de locations a Mount Isa mais plus aucune voiture de disponible. Faute au deuxieme plus gros rodeo du monde qui se deroule dans cette ville (devinez ou se situe le plus gros…bein oui, aux USA forcement). Du coup, meme les hotels, les backpackers, plus rien n’est disponible.
J’en avait trop marre de marcher avec toutes ces affaires sous cette chaleur donc je me suis tranforme en zezette.

C’etait beaucoup moins fatiguant comme ca (et ca faisait bien marrer Nico qui se foutait de moi).
J’aime bien cette photo.

On a essaye de voir pour la solution du bus ou du train mais c’etait complique pour la premiere et il n’y avait un train que pour le jour d’apres.
Du coup, on est retourne a notre bon vieux stop a la sortie de la ville.

Ca n’a bien evidemment rien donne donc on est retourne dans le centre. Manu s’est trouve un petit coin de terrain pour planter sa tente dans la propriete d’un backpacker qui lui a fait paye 15 dollars pendant que Nico et moi se dirigions vers la bibliotheque, histoire de retrouver la meme place que la veille (on ne change pas une equipe qui gagne). Sur la route, j’ai revu une fille qui nous avait aide au Mc Do a propos des horaires de bus et de trains. On discute un peu et nous demande ou on dort ce soir. On lui dit, un peu honteux et elle nous propose aussi tot de dormir chez elle. Elle nous explique qu’elle a une espece de chambre d’ote qu’elle loue parfois. Je vous avoue qu’une telle proposition est dur a refuser.

Et voila notre chambre : grand confort.

La dame s’appelait Heither et habitait au dessus avec sa fille.
La voici le lendemain matin avant d’aller conduire sa fille a l’ecole.

On avait un peu de temps avant le rdv avec Manu donc on s’est balade chacun de son cote dans la ville.
J’ai rencontre un mec completement ouf. Crocodile Dundee a cote, c’est un enfant de cœur.
Jugez en par vous-même.
Voici un apercu de sa caisse.

La c’est lui avec ses 2 chiens. Il voyage avec dans cette 2 places, je vous laisse imaginer.

Sur toute sa bagnole, y’avait des gens qui avaient laisse des petits messages. Sur son capot, une francais etait deja passe par la.

C’etait un vrai gars du bush comme on peut se l’imaginer et il se plaisait a me raconter que la fourrure ainsi que la peau de serpent sur son chapeau provenaient de betes qu'il a tue de ses propres mains.

Faut dire qu’il etait equipe, il pouvait vivre en autarcie avec le matos qu’il avait.
Moi aussi j’ai fait un p’tit autographe, regardez bien.

Detail de sa galerie. Elle vaut vraiment le coup d’œil sa caisse.

Moi, je croyais que ca n’existait que dans les films des gens comme ca avec des caisses pareils.
Nico nous a rejoint, il est au fond a gauche.

Remarquez l’arc accroche a son bull bar.
Il m’a parle pendant une bonne demi heure, en me racontant pas mal de ses exploits. C’etait un vrai rebel ce mec, il avait plein de revendications et il passait a la radio pour en parler mais il en voulait a un animateur qui ne dit pas que du bien de lui alors ca l’enerve et il s’emporte rien qu’en le racontant, c’est trop marrant.

Toujours l’autocollant pour rire ce Rusty (les anglophones comprendront). Disons, qu’il est un peu comme sa vieille Ford Falcon trafique, il est un peu rouille.

J’ai bien aime le porte canette qui servait maintenant de cendar (desole, la photo est un peu floue mais ses 2 cleps me mettaient un peu la pression).

J'ai fais une video. Ca vous donnera un apercu de l'engin.

On a rejoint Manu pres de la bibliotheque. Il nous avait fait des pancakes. Je les ai mange volontiers puis j’ai attendu que Nico arrive a son tour et les mange pour expliquer a Manu qu’on avait egalement eu le droit a des pancakes ce matin et meme avec du Nutella. C’est la qu’on lui a raconte ou on avait dormi. Et dire qu’il se faisait du soucis pour nous.

Bon, c’etait pas le tout mais fallait se sortir de cette ville le plus rapidement possible.
On a pris le train pour Townsville dans l’apres midi.
Comme y’avait environ 1000 km, on a passe la nuit dedans.
Nico m’a beaucoup fait marre quand j’ai vu ou il dormait.
En tout cas, il va faire beau demain…

Y’a quand meme un controleur qui est venu le reveiller pour lui dire de descendre. Y’a quelqu’un qui l’a balance (ca devait le gener, il ne pouvait probablement pas pouvoir mettre ses bagages).

On est arrive a Townsville apres environ 22h de voyage. A ce rythme, Amstrong aurait pu suivre meme sans se doper mais bon, on etait content d’etre enfin arrive dans une ville ou on avait de grandes chances de trouver une voiture de location.

On a marche de la gare au centre ville (c’est un peu long et fatiguant avec autant de bagages.
On a donc decide de laisser toutes les affaires avec un gars qui restait a cote pendant que les 2 autres sont alles louer une voiture.

On a eu enfin cette voiture tant attendue (on a hesite a acheter une Ford Falcon a 400 dollars mais on voulait un plan sur, qui se deroule sans accros comme dirait Anibale).
On a direct trace vers Cairns dans le Nord. On a dormi sur le bord de la route, non loin de champs de canne a sucre (c’est la region, y’en a partout).
Le 16 Aout au matin, on a rejoint Alexandra (la fille rencontree a Cap Crawford) et, sans meme avoir visite Cairns, on a laisse certaines affaires dans une consigne (car tout ne rentrait pas dans notre petite Hundai Getz) et on s’est dirige vers le Daintree NP.
Il est toujours bon de rappeler qu’il faut…

…quand on traverse en Australie.
Et au cas ou on aurait loupe le panneau 4X3, ils nous le remarquent sur la route. Si on s’fait ecrase, c’est qu’on a vraiment mis de la mauvaise volonte.

La cote avec des nuages.

Photal de groupe avec Alexandra.

Y’avait de gros risques mais on s’est quand meme baigne.

Faut dire que le coin etait tranquille (mais l’eau un peu froide).

On a trouve un camping super pas cher et bien place (a cote de la Daintree River) et qui faisait un package avec une ballade en bateau sur la riviere.

Au bout du camping, le quai d’embarquement (y’a plus moche).

Notre petit bateau sur la riviere avec un tres bon guide (il avait l'oeil).

Mes 3 compagnons de voyage.

On a vu quelques oiseaux mais surtout des crocos.


Le paysage etait sympa…

…mais ils nous ont casse l’moral en nous montrant des photos de ce genre.

C’est un mec qui s’est fait bouffer par un anaconda.

Les garcons d’un cote, les filles de l’autre sur le mont Alexandra.

Les glaces maisons etaient tres bonnes, ca se voit non ?

Sur une plage du Daintree NP.

Encore une photo de groupe.

L’une des pancartes les plus connues d’Australie.

Comme vous pouvez le constater, le panneau du dessus a ete legerement modifie, c’etait pour un dos d’ane a l’origine.
L’animal qui est represente en dessous est une espece d’autruche bizarre du coin dont je ne me rappelle pas le nom.
Et, par chance, quelques metres plus loin, qu’est ce qu’on voit ti pas traverser ?

Et oui, c’est bien la bete chelou. Regardez comme ses pates son bizarres, on dirait un animal prehistorique.

Une derniere pour la route car on n’en voit pas tous les jours.

Balade dans un espece de marecage.

Un Wicked Van a l’effigie de Marilyn Manson.

Des p’tites boules sur les arbres.

Il est vraiment etrange ce coin, vous ne trouvez pas ?
Meme sur les plages, y’a des animaux bizarres.

Attention, Tarzan a repere sa proie.

En quelques secondes, le combat est termine et notre homme de la jungle en ressort gagant.
Et quelle classe.

On s’est fait une bouffe dans un bar restau du coin.

Le lendemain, on est tombe au bout d’une route sur piste (largement faisable avec la Hundai), puis, face a une riviere peu profonde.
On s’est dit avec Nico qu’on pouvait la traverser (on en avait vu d’autres avec la Tercel) mais en fait, on est reste bloque au milieu. Il y avait des grosses pierres et il etait impossible de se sortir de cette situation seuls. Pendant ce temps, sur la rive d’où on venait, un gros 4x4 avec des touristes allemands nous prenaient en photo au lieu de venir nous aider, ca les faisait bien marrer. Pas nous. Surtout qu’on avait une quotion de 2500 dollars, ce qui stressait a fond Manu car l’eau commencait a bien monter dans la voiture. Il voyait deja ses 500 euros s’envoler ce gros Manu.
Heureusement qu’il y a un couple d’australien qui est venu nous donner un coup de main.
Au volant, la femme et avec nous, le mec.

Merci bien, ca nous a bien aide.

Apres avoir bien ecope la caisse (et avoir promis a Manu qu’on ne recommencerait plus de s’aventurer dans de tels endroits), on a continuer tranquille notre voyage.

La grande classe non ?

Encore un oiseau inconnu au bataillon, y’en a la dose de bebetes que j’connais pas en Australie.

Y’avait aussi un varan qui se promenait sur la plage.

Le 19 Aout, on est alle sur Magnetic Island pour rejoindre des amis que Nico avait rencontre a Kyabram (la ou il bossait).

C’est pas une longue vue Nico.

On a passe la soiree (feu de camp guitare, comme j’aime) dans ce coin, au bord de la plage.

Pas degueu hein ?

Journee decouverte farniente de l’ile. Manu, ca lui va.

Photo avec la copine de Nico et son frere.

Une autre.

Elle etait vraiment belle cette anse.

On marchait sur de gros rochers pour aller sur l’autre baie.

C’etait long et arrive a bon port, on est alle aussitôt a l’eau.

Ca va, ca ne vous gave pas trop de voir de la mere et du ciel bleu tout le temps.
Pour changer, un koala sur le dos de sa maman.

De retour sur le continent, on est descendu vers Airlie Beach pour se payer une croisiere sur les Withsunday Islands.
Le 22 Aout, nous voila embarque sur un vieux voilier.

J’espere que ce bateau ne connaitra pas le meme sort que le Titanic…

Premier arret sur une plage apres quelques heures de navigation.
Manu est prêt.

Moi aussi.

Le petit Zodiac qui va bien pour nous emmener et apres, le pied.

On a fait du snorkel mais en sortant de l’eau, on se les caillait.

Sympa la coiffe (le maillot aussi d’ailleurs).

On tchatche avec les gens a bord, l’ambiance est tranquille.

Et voila le moment tant attendu (en tout cas pour moi) : le coucher de soleil.

Manu essayait de bricoler avec les petites japonaises mais des qu’il a vu l’appareil, il a arrete (Jen va voir le blog alors faut pas deconner).

Du coup, il s’est rabattu sur le petit chaperon rouge.

D’autant que Nico etait bien parti avec une des 2 filles. Et oui, faut souffrir pour pecho de nos jours Nico.

La peluche de Nico a decide de se suicider car on ne s’occupait pas assez d’elle soit disant.

Mais on l’a convaincu de ne pas faire cette betise et du coup, elle faisait tout apres pour attirer l’attention.

Elle etait meme prete a venir plonger avec nous.

On a dormi dans une baie et le lendemain matin, on s’est rendu sur une ile tres connue des Withsundays, celle qui enfermait Withheaven Beach.
Au passage, quelques termites (ca se mange, notre guide l’a fait, et Nico aussi bien entendu).

Voila la dite plage, celle qu’on voit partout dans les brochures.

Ca me gonflait un peu de voir ou plutot de revoir ca, car je l’avais deja fait avec ma sœur et Tom, trop dure la vie.

Par contre, ca faisait apparemment plaisir a Nico et Manu.

On n’est pas mignon la tous les 4 ?

Apres, quartier libre sur la plage les enfants. Ouuuuuuaaaaaaaaiiiiiii.

C’etait pas terrible.

Quel athlete ce Manu !

Manu et moi.

Et Nico et moi.

En fait, on kiffe se prendre en photo dans des endroits superbes. Je pense que c’est juste pour vous degouter.
Et on aime bien faire nos stars de temps en temps.

Retour sur le bateau. Manu faisait des blagues tellement pourri que certain voulaient mettre fin a leurs jours.

Encore un coucher de soleil. Ca devient chiant non ?

Nico qui tente une technique de drague diferente cette fois ci.

Le but du jeu, c’est la séduction par les odeurs (un peu comme les animaux parfois).

Ca n’a pas l’air de marcher des masses, elle ne kiffe pas trop ses dessous de bras.

Du coup, il s’est rabattu sur une autre.

Sur des autres.

Sur pleins d’autres.

Un peu trop peut etre.

On a fait un jeu un peu a la con mais marrant.

Manu a marque son but et fait son Thuram.

Manu en pleine reflexion…

…pour savoir quelle grimasse il va faire sur la prochaine photo.

C’est deja fini la croisiere. Retour au port accompagne de baleines qui se sont pas mal montrees (une est sortie de l’eau a quelques metres du bateau, nous frolant : impressionnant). Voici notre joli bateau.

Ca c’est une photo pour toi Lise, je sais que t’en raffole.

Quand j’ai vu cette pauvre bete, j’ai pense a toi et me suis dit que t’aurais pris une photo, c’est ce que j’ai donc fait.

On est redescendu sur Brisbane.
Visite eclaire de la ville. On ne voulait pas prendre racine comme cette cabine.

Une pause a Surfers Paradise juste pour la photo.

Et nous voici a Byron Bay, coin beaucoup plus et le plus a l’Est de l’Australie.

Petit coucher de soleil traditionnel mais on ne s’en lasse pas.

Ca c’est le bout du bout.

Un dernier coup d’œil sur le coucher de soleil.

On est redescendu du parking et surprise, la barriere etait fermee. Heureusement qu’on a pu la soulever.

On a fait une soiree a Byron Bay. Y’avait de l’animation et pendant le concert, Manu a eu une envie.

On est alle a Nimbin dans les montagnes le lendemain.
Une jolie eglise…

…des ecolos anti militaires…

…des affiches a l’effigie de Bush…

…et son fameux musee.

Il me semble que j’oublie de vous dire quelque chose…ah oui, que dans ce village, les mamies ne font pas du tricot mais vendent de l’herbe dans la rue.
En effet, a Nimbin, la vente et la consommation de drogues est toleree. L’Etat ferme les yeux sue ce petit coin ou certains y habitent dans une ambiance assez hippie depuis de nombreuses annees.
J’vous fais une petite visite du musee, il vaut le coup d'oeil.

Ca c’est le sol.

Pour ceux qui arrivent a lire, c’est assez marrant.

On est redescendu sur Sydney pour ce qui est la fin de notre tour d’Australie.
On ne l’a pas entierement fait en voiture (car comme vous avez pu le constater, on a eu un petit probleme technique) et du coup on a loupe le Cap York mais bon, avec Nico, on a ete tres satisfait et emerveille de ce voyage qui nous a pris 3 mois (c’est un peu cours, un mois de plus aurait ete le bienvenu). Manu aussi etait content de son mois passe avec nous (meme si y’a eu pas mal de stop et d’attente dans le lot).
Pour la peine, il nous fait une petite pose a la Bioman.

Ca a automatiquement seduit Nico qui s’est rue dans ces bras.

C’est pas parce qu’on est arrive a Sydney que vous allez echapper aux fleurs.

On s’est fait une visite rapide du musee d’art de Sydney qui se trouve dans le botanic Garden.
Il n’est pas mal ce tableau. Vous savez ce que ca represente ?

La reponse en image.

La classe non ? Un tableau de Dieppe dans le musee d'art de Sydney.
On est alle faire un tour a Manu (je dis ca comme ci c’etait un chien) a Bondi Beach.

La c’etait dans un coin tranquille de la baie de Sydney que j’aime bien.

Il n’a pas l’air de trouver ca genial Manu.

Il prefere Mc Do, un vrai americain.

J’ai trop pense a toi Lise dans ce Mc Do. T’aurais dit un truc du genre : c’est kitch a souhait ou c’est kitchissime.
Petite precision : Manu est a l’interieur du Mc Do.

Et, apres ce passage hautement culinaire, Manu a du retrouver la pauvrete de la cuisine francaise. On l’a emmene a l’aeroport en lui disant a bientôt (et oui, notre voyage touchait aussi a sa fin).
Pour l’anecdote, j’ai retrouve ma Nimbus (c’est ma caisse) au meme endroit que je l’avais laisse et sans une seule amende (ce qui est etonnant au bout de 3 mois d’immobilisation sur une place payante). Du coup, on a pu faire notre derniere viree nature avec Nico le Royal NP.
C’est le 2e (ou premier, ca depend si vous ecoutez les americains ou les australiens) parc national au monde.

Il ne faisait pas super beau.

Ca faisait longtemps que j’vous avais pas mis un p’tit panneau comme ca non ?

Heureusement, ca c’est leve dans la fin de matinee (ca l’aurait pas fait un temps pourri pour notre dernier parc d’Australie).

Encore une fois, on etait tout seul (ce qui est etonnant vu la proximite de Sydney).

Avec un rayon de soleil, les couleurs ressortent tout de suite mieux.

On a pris des forces avant une balade sur les falaises.

Baie a moitie recouverte par la mer a ce moment pour le debut de la marche (Nico est reste faire une sieste dans la voiture).

J’vous refais un passage fleur parce que la, niveau diversite des especes et des couleurs, ont etait servi.




Y’avais meme un arbre qui me faisait une declaration d’amour sur mon passage.

Cet espece de lezard se prelassait sur des roches chauffees par le soleil avant que je ne vienne troubler sa tranquillite.

Piscine naturelle avec dans le fond la verdure d’une colline, on pourrait se croire dans une riche propriete et c’est pourtant la nature qui a fait ca (on dirait meme qu’il y a des marches pour y acceder).

Me voila sur la falaise.

L’erosion de la mer creait de superbes formes.

Et les couleurs, j’vous raconte pas.

Tiens, revoila un lezard bizarre a longue queue.

On est alle a un autre spot avec Nico dans le parc.
Nico a deniche un Echidna. C’est un genre de herisson avec un long nez et bien plus gros.

On a vu sur la plage un escargot qui fait des bulles.

Apres une petite grimpette, voila la vue.

On a trouve un endroit pour passer la nuit.
Au reveil, je me suis rendu compte a quel point on a ete crasseux pendant ses derniers mois (mais j’men rendait quand meme compte a l’odeur).

Quelques habitations aux pieds de la falaise, c’est un peu risque, et l’hiver, ca doit souffler.

Balade sympa, mais ca sentait la fin.

Encore la mer qui nous a sculte un bout de falaise.

Nico en pleine meditation (ou en train de se dire qu’il a une chance sur deux pour que ce bloc s’effondre).

C’est pas beau tout ca ?

Sur le chemin du retour vers Sydney : une voiture typiquement australienne (parce qu’automatique).

Bon, retour a Sydney, la ca sent vraiment la fin.
Dernieres balades en villes, j’essaie de me graver dans ma memore a jamais chaque endroit dans le quel je passe (et ou j’ai pas passe pas mal de fois) car mine de rien, j’ai passe pas mal de temps dans cette ville et je la trouve tres sympa.
Depart d’une course dans le mall.

On a retrouve Marie, Patrick et les enfants. Ca m’a fait super plaisir.
Patrick, toujours aussi adorable, nous a prete pour nos derniers jours sur le territoire australien son appart.
Une photo de nous avant notre tonte.

Tu etais vraiment beeeaaaauuu, vraiment beeeaaaauuuu, avec ta moustaaaaaaache…
C’est pour vous Joanie et Marjorie celle la.

Et voila l’resultat.

Soiree crepes chez Angele.

Angele, c’est l’amie des betes.

Y’a des cacatoes du Botanic Garden qui lui montent dessus.

Sur moi aussi ils veulent bien monter.

Nico arrive meme a les dresser.

T’as raison Nico, c’est le bon moment pour faire ta declaration a Angele.

Je ne le savais pas a ce moment la mais c’est la derniere fois que je voyais l’opera et le pont.

Derniere fleur du Botanic Garden.

Une derniere aussi de l’ancien phare surveillant le Pacific.

Bon, maintenant, fini la rigolade. Il faut revendre la caisse.
Tous les moyens sont bons mais celui le plus utilise a Kings Cross, c’est les affiches dans les backpackers.
Je vais faire un tour aussi au car market pour voir si y’a pas moyen que je la mette en vente la bas et devinez sur qui je tombe : les suisses qu’on n’a pas arrete de rencontrer depuis Perth.

C’etait le 8 Septembre. On partait le 10 au matin, autant dire qu’il ne me restait plus qu’une journee pour vendre ma caisse.
Bien sur, y’a une fille dans un backpacker m’a dit que, si personne ne voulait me la prendre, elle me l’achetait 200 dollars. Cool.
Il faut dire que j’ai un peu galere car y’avait, contrairement a ce que je pensais, beaucoup de vendeurs et pas beaucoup d’acheteurs.

Il a fallu que je fasse mes tax back (l’Etat vous redonne l’argent que vous avez cotise pour la retraite dans la periode pour laquelle vous avez bossez quand vous rentrez chez vous, pas mal non ?) mais c’est en fait Angele, grande pro de ce genre de truc chiant a faire sur le net qui me l’a fait en une trentaine de minutes. Merci Angele.

Le 9, j’ai failli m’arreter dans ce bar tellement la deprime montait.

Mais heureusement, vers 13h, un jeune couple d’allemands qui voulaient voyager en Oz fut interesse par ma superbe caisse et elle est partie pour 1000 dollars. Je m’en tire plutot pas mal, j’avoue que sur ce coup, j’ai eu de la chance parce qu’il ne me restait que jusqu’au soir pour la vendre.
On fini les derniers preparatifs et c’est le moment de quitter l’Australie, apres 1 an de moments inoubliables passes en compagnie de gens avec qui on a partage une minute, une heure, une journe ou meme une semaine, avec qui on s’est extasie devant la beaute de la nature, avec qui on a vecu des moments forts, graves a jamais dans notre memoire. Cette annee fut une experience hyper enrichissante, qui nous a permis de voir ce qu’il se passait a l’autre bout de la Terre, au pays ou l’eau dans le robinet coule dans l’autre sens qu’en Europe, d’y comprendre son histoire, d’y voir ses habitants (meme si on a rencontre beaucoup plus d’europeens que d’australiens), d’y apprecier ces merveilles, ses contrasts.
Il est temps de remercier maintenant une einieme fois Marie et Patrick qui ont fait tant pour moi dans cette aventure, sans qui l’Australie (en tout cas Sydney tout du moins) n’aurait eu le meme visage, et de prendre la navette qui nous emmene jusqu'a l’aeroport.
Sur le trajet, on avait le coeur un peu lourd car on se disait que c’etait peut etre la derniere fois qu’on touchait le sol de Sydney et par la meme l’Australie, mais heureusement qu’il y avait un neo caledonien avec nous qui nous a fait penser a autre chose.
Voila, apres, c’est classique : la queue a l’enregistrement, le moment veridique de la frontiere (j’avais pas mal d’amendes impayees et Nico essayait de me foutre les boules avec ca mais j’etais confiant), puis l’attente et le decollage.
Une page de notre vie c’est tournee.
Je suis tres heureux d’avoir partage tous ces moments (les bons comme les mauvais) avec Nico qui au depart de ce voyage n’etait qu’une simple connaissance et qui est devenu au fil du temps un ami. Je tiens a le remercier car sans lui, je serai passe a cote de pas mal de choses, de pas mal de gens.
On a fait une escalle de 2 semaines et demi en Malaisie puis on est rentre le 30 Septembre 2006 en France et a notre arrivee, quelle surprise, mes parents et ma soeur nous avaient reserve un accueil dont je ne m’attendais absolument pas. Ca m’a fait evidemment super plaisir (ca faisait 6 mois que je n’avais pas vu mes parents et un peu plus pour ma soeur).


FIN